Le gaz fait partie des principales sources d’énergie de la France. Avec la crise énergétique, le pays cherche actuellement à diversifier son approvisionnement en gaz naturel et travaille sur le mix d’énergie. Cela implique le développement de la production d’énergie via les ressources naturelles.

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La situation actuelle

La France importe du gaz depuis plusieurs pays. La Norvège est son principal fournisseur de gaz. Le volume qu’elle reçoit de celle-ci correspond à 36 %. Vient ensuite la Russie qui lui fournit 17 %, contre 8 % venant de l’Algérie et des Pays-Bas.

Le Nigeria livre aussi à la France 7 % de gaz. Il ne faut pas oublier les 2 % provenant du Qatar.

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Vu la situation de crise entre la Russie et l’Ukraine, l’Hexagone ne peut pas dépendre de l’approvisionnement de la part des Russes.

L’importation de gaz naturel liquéfié

Le temps est à la diversification de l’importation du gaz. C’est pour cela que l’importation de gaz naturel liquéfié est développée. Avant la crise, le pays importait 1 500 GWh de GNL par jour. Actuellement, ce volume a augmenté jusqu’à 4 000 GWh par jour. Cela permet de compenser la diminution de l’importation du gazoduc d’Engie.

D’ailleurs, la France compte en ce moment quatre terminaux méthaniers et un cinquième est en cours de construction.

Les effets de l’absence d’approvisionnement de gaz

Si la France souhaite être indépendante du gaz, certaines mesures doivent être prises. Ne plus utiliser le gaz signifie le retardement de la sortie du nucléaire. Or, c’est cette source d’énergie qui permet de compenser le manque d’énergie venant du gaz.

Les industries doivent aussi trouver une autre source d’énergie. Cela va entraîner une diminution de leur production et une baisse de leur activité. Quant aux ménages, ils doivent être sensibilisés pour réduire leur thermostat d’un degré.

Les alternatives au gaz

Si la France veut se passer de l’approvisionnement de gaz venant de la Russie, de nouvelles mesures doivent être prises par le gouvernement. À part le retardement de la sortie du nucléaire, le développement des énergies renouvelables et de la pompe à chaleur doit être accéléré.

D’ailleurs, l’exploitation de l’éolien maritime est en phase de conception. D’ici 2030, une vingtaine d’éoliennes offshore verront le jour. D’ici 2050, le gouvernement prévoit de construire 50 parcs offshore. Quant à l’éolienne terrestre, l’énergie qu’elle fournit ne permet pas de couvrir les besoins.

L’État travaille également sur la vulgarisation et la facilité d’accès des équipements de production d’énergie solaire. Les campagnes de sensibilisation des ménages pour être autosuffisant en termes de production et de consommation d’énergie sont déjà en phase de développement.

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